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Les Mayas font toujours autant parler. Ce mois de mars 2022, Géo leur consacre son dossier central.

Couverture du magazine Géo du mois de mars 2022
Couverture du magazine Géo du mois de mars 2022

Les Mayas n’ont pas fini de nous intriguer ! Après le hors-série Géo Histoire paru en 2018 sur les Mayas, c’est au tour du magazine Géo plutôt dédié au grand reportage et au voyage, qui s’intéresse de près à l’une des civilisations les plus connues du Mexique.

Le dossier central (p.54-p.88) est donc consacré au Mexique et plus précisément aux Mayas. Le premier reportage nous propose de plonger dans les cénotes du Yucatán (p.58-63) en compagnie de Guillermo de Anda, archéologue spécialiste du sujet. Il nous raconte comment un jour lors d’une de ses expéditions, il est tombé nez-à-nez avec un crâne plongé au fond de l’eau. En effet, les cénotes chez les Mayas servaient de lieu de sacrifice.

Train maya, Aguada Fénix…

Prochain arrêt, Chichen Itza nous annonce le reportage suivant (p.64-79). Il se concentre en effet sur le projet pharaonique du président AMLO : le train maya. Ce dernier, fera à terme une boucle de 1500 kilomètres et traversera 5 Etats du sud-est du pays. Si le projet de relier les sites archéologies est louable, les opposants sont nombreux. Le train va traverser des zones habitées où des champs agricoles. Les petits artisans ont peur d’être délogés. Il y a aussi des craintes concernant l’écologie.

Puis Géo revient sur une des dernières grandes découvertes au Mexique : Aguada Fénix dans l’Etat du Tabasco (p.80-83). Il s’agit d’une cité passée inaperçue jusque là et mise au jour grâce au LiDAR. L’équipe d’archéologues japonais dirigée par Takeshi Inomata a mené des recherches sur place dès 2017. « Une multitude d’indices témoignent des premières interactions entre les Olmèques et les Mayas à une période très ancienne, il y plus de 3 000 ans » , écrit la journaliste Emmanuelle Steels.

Enfin le dossier s’achève sur un reportage dans le Chiapas (p.84-88) où les tisserandes tentent de s’organiser pour vendre leur production. Souvent copiée par la mode internationale, la broderie des femmes du Chiapas s’exporte maintenant de mieux en mieux. A Zinacantan, haut lieu de la broderie au motif fleuri, les femmes ont créé une coopérative qu’elles font visiter. On peut les voir travailler et acheter directement leur production. Les tisserandes utilisent toujours les techniques d’antan avec le telar de cintura, un métier à tisser muni d’une ceinture.

En prime, à la fin pour les baroudeurs, une page avec une carte des différents sites à voir ainsi que des adresses (hôtels, restos) et les tarifs des endroits à visiter.

Géo, n°517, mars 2022. Mexique, immersion dans le monde maya. Prix : 6,50 euros.