Le 21 février 1978 : découverte du monolithe de la déesse Coyolxauhqui
Le 21 février 1978, des ouvriers découvraient le monolithe de la déesse Coyolxauhqui à Mexico. Cette énorme pierre gravée circulaire de 3,5 mètres de diamètre pèse près de 8 tonnes.
Ce 21 février 1978, des salariés de la compagnie nationale de l’électricité travaillent dans le centre de Mexico. Ils creusent à l’angle des rues Guatemala et Argentina pour réparer des réseaux de câblage. Tout à coup, ils tombent sur une pierre gigantesque. Les ouvriers la déterrent et attendent le jour suivant. Des membres de l’INAH (Institut National d’Anthropologie et d’Histoire) viennent sur place et constatent qu’il s’agit d’une pierre gravée. Commence alors la sauvegarde de ce qui se révélera être le monolithe de la déesse Coyolxauhqui.
Le Templo Mayor : une pyramide en plein centre de Mexico
Cette découverte fortuite, a permis de mettre à jour le fabuleux Templo Mayor et l’emplacement de Tenochtitlan, l’ancienne capitale aztèque. Le Templo Mayor était une pyramide tronquée au sommet de laquelle s’élevaient deux temples. Elle avait une base de 80 mètres de côté pour 35 mètres de haut. De nos jours, on peut visiter les restes de la pyramide située juste à côté du Zocalo et de la cathédrale Metropolitana. Les nombreuses pièces trouvées au fil des ans sont conservées au sein du musée. En 2017, une exposition incroyable était présentée. Toutes les pièces avaient été colorisées. Difficile à imaginer en couleur, mais le résultat était fascinant !
Quand les objets découverts au Templo Mayor retrouvent leurs couleurs d’antan… Superbe expo au @MusTemploMayor pic.twitter.com/xJ56aX1kHo
— MayAzteque (@MayAzteque) 16 août 2017
Les fouilles continuent
Sur place, les fouilles continuent toujours. Durant l’été 2015, les archéologues ont trouvé un tzompantli dédié au dieu aztèque du soleil et de la guerre, Huitzilopochtli. Il est situé au numéro 24 de la rue du Guatemala, non loin du Templo Mayor. Cette découverte confirme les dires des conquistadors. Les Espagnols, dans leurs récits, avaient en effet évoqué cette structure qui les terrifiait. Le codex Durán mentionne aussi le Tzompantli.