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Le site archéologique maya et olmèque de Tak’alik Ab’aj, au Guatemala, est désormais inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO. Voici l’histoire de cette cité singulière.


Site archéologique de Takalik Abaj au Guatemala © Flickr/nmarritz
Site archéologique de Takalik Abaj au Guatemala © Flickr/nmarritz

Le parc archéologique Tak’alik Ab’aj, au Guatemala, a été inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO lors de la 45e session qui s’est déroulé à Riyad (Arabie saoudite) mi-septembre.

Le site est connu pour être à la fois Olmèque et Maya. En effet, sur place des écritures des deux civilisations ont été retrouvées. Le parc archéologique se déploie sur près de 650 hectares. Il est composé de 356 monuments.

«Le principal centre culturel maya à ce moment-là était Tak’alik Ab’aj. Donc c’est ici qu’elle est née», a déclaré le ministre de la culture guatémaltèque Felipe Aguilar.

La stèle 87 atteste de la présence des civilisations olmèques et mayas

La cité a été occupée dans un premier temps par les Olmèques à partir de 1500 av. J.-C.. Elle a ensuite été habité par les Mayas après une période de transition.

En 2020, les archéologues ont rendu publiques leurs recherches concernant une stèle retrouvée sur place. La stèle 87 découverte en 2018, aurait été gravée en 100 av J.C. Elle marquerait la transition entre la civilisation Olmèque et la civilisation Maya.

L’archéologue guatémaltèque Christa Schieber, coordinatrice du site, estime que Tak’alik Ab’aj a joué un rôle de « laboratoire » pour des « expériences » d’écriture qui ont ensuite évolué.

Sources : UNESCO, El Economista, Prensa Libre