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Au Brésil, le site de Rego Grande attire la curiosité des spécialistes. Le Stonehenge brésilien comprend plusieurs centaines de menhir.

Les menhirs de Rego Grande © Rostain
Les menhirs de Rego Grande © Rostain

Des menhirs, les êtres humains en ont érigé sur tous les continents. On a ainsi retrouvé des sites préhistoriques formant des nécropoles et des temples à Malte, en Turquie… On connaît aussi Stonehenge ou les têtes colossales de l’Île de Pâques. Le Brésil possède aussi ses sites de menhirs. Il sont situés dans l’état d’Amapa situé sur la côte atlantique, dans l’extrême nord du Brésil à la frontière avec la Guyane française.

Betty Meggers a ainsi fouillé un site mégalithique de la culture aristé en 1949. En 2005, Mariana Cabral est retournée sur place et a découvert de nombreux autres sites semblables. L’un des plus connus est le site de Calçoene, datant probablement d’il y a 2 000 ans. « À ce jour, 53 sites sont connus dans toute la zone étudiée« , précise-t-elle dans son article Note sur des structures mégalithiques en Guyane brésilienne, Amapá.

Rego Grego avait une fonction d’observatoire astronomique

Le plus grand, surnommé Le Stonehenge brésilien, est Rego Grande. Il est composé de deux groupes de menhirs. Dans le premier qui en contient 100, les menhirs sont dressés, contrairement à ceux du deuxième groupe qui sont couchés au sol. Comme pour son lointain cousin anglais, les pierres sont alignées de telles façon qu’elles avaient une fonction « de marqueur temporel ou d’observatoire astronomique« .

Selon la chercheuse, certains menhirs sont disposés par rapport au solstice d’hiver. Un des blocs est aligné avec le soleil et n’offre aucune ombre au moment du solstice. Dans un autre, on peut distinguer un trou par lequel passent les rayons du soleil au petit matin du solstice. « Il est probable que des savoirs astronomiques existaient chez de nombreux groupes amérindiens« , conclut Mariana Cabral.