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Maeva Picchiottino revient dans une conférence sur l’interprétation qu’ont fait Juan de Tovar et Juan de Torquemada, respectivement jésuite et franciscain, de la religion mexica.

Le codex Tovar, attribué à Jean de Tovar, jésuite mexicain du XVIe siècle (Wikipedia)
Le codex Tovar, attribué à Jean de Tovar, jésuite mexicain du XVIe siècle (Wikipedia)

Juan de Tovar (1543-1623) et Juan de Torquemada (1565 ? – 1624), respectivement jésuite et franciscain, se sont intéressés à la religion mexica. Plus de trois quarts de siècle après la conquête espagnole de l’actuel Mexique, ils se confrontent à la difficulté d’expliquer les fêtes des Mexicas ou encore de raconter le mythe des origines de cette civilisation.

Pour ce faire, ils ont à leur portée diverses sources, dont des codex, ces précieux livres de dessins qui retracent l’histoire de ce peuple. Juan de Toval maîtrise la langue Nahuatl et peut s’exprimer en Otomi et en Mazahua. Il est l’auteur de plusieurs œuvres écrites en langues locales. À la demande de l’archevêque Pedro Moya de Contreras il traduit en nahuatl le catéchisme catholique : c’est le premier livre jésuite publié au Mexique.

Dans le cadre du programme « Ma thèse en 10 minutes », les étudiants des écoles doctorales des partenaires de la galerie Colbert et du quartier Richelieu présentent brièvement leur sujet de thèse sous les coupoles de la salle Labrouste puis échangent avec le public. Samedi 19 Septembre, ce sera au tour de Maeva Picchiottino de développer sa thèse concernant Juan de Tovar et Juan de Torquemada, de 17h15 à 19h.

Entrée libre. Samedi 19 septembre de 17h15 à 19h à la Bibliothèque de l’INHA (Institut National d’Histoire de l’Art), Salle Labrouste, 58 rue de Richelieu, Paris 2e.