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Les Incas sacrifiaient des enfants lors du rituel de la capacocha. Pour que leur mort soit moins douloureuse, les petits sacrifiés étaient drogués, rapporte l’archéologue Dagmara Socha.

Capcacocha (Wikipedia)
Capcacocha (Wikipedia)

On savait déjà que les enfants sacrifiés par les Incas étaient préparés des jours à l’avance. Lors du rituel de la capacocha, ces enfants, souvent en bonne santé et très beaux, étaient sacrifiés en offrande aux dieux. Ce procédé longuement décrié par la communauté scientifique, a ensuite été démonté par l’étude de momies retrouvées dans les montagnes. L’archéologue Dagmara Socha va encore plus loin et révèle à quoi étaient drogués les petits.

Drogués à l’ayahuasca

Cette spécialiste de la momification, de l’archéologie sud-américaine et de la culture Nazca, a ainsi procédé à des études sur les ongles et les cheveux de deux momies de filles sacrifiées. Elle a découvert que ces dernières avaient été droguées avec de la ayahuasca. Cette plante, bue sous forme de décoction, a un fort potentiel hallucinogène. Elle est d’ailleurs interdite en France depuis 2005.

Incas, Chimus, Mayas… Tous pratiquaient les sacrifices d’enfants

Ces fillettes âgées de 6 à 7 ans ont été sacrifiées il y a 500 ans dans les sommets enneigés du volcan Ampato, situé au nord-ouest d’Arequipa dans les Andes au sud du Pérou. Ces restes de cadavres sont conservés au sein du Musée de l’université Catholique Santa Maria d’Arequipa. Ils ont été trouvés par l’arqueólogue Johan Reinhard, quelques mois avant la découverte de Juanita en Argentine. Les Incas n’étaient pas les seuls à offrir des enfants en sacrifice. C’était aussi le cas des Chimus comme l’atteste la découverte faite sur le site de Huanchaquito. Les Mayas, eux aussi, pratiquaient les sacrifices d’enfants, notamment dans les cénotes.

Sources : La Republica, Universidad Católica de Santa María