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Les Incas fêtaient aussi les morts. Les festivités duraient un mois. On appelait cela l’Ayamarcai.

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La religion des Incas était animiste. Outre le créateur (Viracocha) et le dieu soleil, ils croyaient en des divinités anthropomorphiques : le tonnerre et l’éclair (Chuquiilapa ou Intiilapa). Ils transportent leurs divinités sous la forme de pierre. Les huacas sont des êtres fondateurs qui se sont pétrifiés et donc sacralisent un lieu. Chez les Incas, chaque personne a sa propre âme qui est représentée dans l’espace en tant qu’étoile. Un peu comme le Petit Prince qui dit « dessine-moi une étoile ».

Ayamarcai, « le mois des trépassés »

Tous les ans, les Incas dédiaient un mois entier au culte de leur mort. L’événement courait sur un mois complet (octobre ou novembre) et portait le nom d’Ayamarcai ont rapporté les chroniqueurs espagnols de l’époque. Ayamarcai veut dire âme et mort. On pourrait traduire ça par « le mois des trépassés ».

Pendant ces festivités, les indiens décédés dans l’année étaient sortis de leur chambre funéraire par les parents. Ils étaient habillés et leur tête était ornée de plumes. On leur donnait à manger et à boire. Les Indiens dansaient et chantaient avec les momies et les promenaient dans les rues. Puis à la fin des festivités, elles étaient remises dans leur sépulture.

Avec l’arrivée des espagnols la fête des âmes inca s’est retrouvée mêlée à la traditionnelle Toussaint chrétienne. De nos jours, la Fêtes des morts au Pérou et en Bolivie se célèbre comme au Mexique du 1er au 2 novembre.