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Le 1er novembre 1875, la photographe et archéologue amateur Augustus Le Plongeon fait une découverte incroyable sur le site de Chichen Itza. Il nommera la statue qu’il vient juste de trouver Chac Mool.

Chac Mool
Chac Mool © M.C.

Mais que peut bien représenter cette statue d’un homme allongé, les mains jointes autour d’un récipient avec la tête tournée à 45° ? Les interprétations sont multiples : un soldat, une représentation d’un dieu, une pierre sacrificielle… On pense que des sacrifices devaient avoir lieu et que le cœur ou des offrandes (tamales, fleurs, tortillas…) étaient déposées dans ce fameux récipient.

Des Chac Mool ont été retrouvés dans divers sites archéologiques du Mexique, à Tula,  dans le Michoacán, à Tlaxcala ou encore au Templo Mayor. On en retrouvera aussi au Guatemala, en Honduras, au Salvador… En d’autres termes, sur toute l’aire maya. Mais le plus connu reste celui de Chichen Itza. Le 1er novembre 1875, Augustus Le Plongeon qui fait des fouilles sur le site découvre la statue. C’est la première d’une longue série. Le photographe et archéologue américain décide de la nommer Chac Mool. Pourquoi ? Lui seul le sait ! Peut-être était-ce une référence au dieu maya de la pluie appelé Chaac ?

Aujourd’hui, toutes les statues de Chac Mool sont en pierre grise. Mais il faut s’imaginer qu’avant, comme pour les pyramides, ces statues étaient peintes de couleur vive. En 2017, le musée du Templo Mayor à Mexico avait présenté une exposition qui redonnait des couleurs aux gravures et autres pièces archéologiques retrouvées sur place. De quoi en prendre plein les mirettes !