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La société maya était très hiérarchisée. Politiciens, juges, prêtres… Chacun avait un rôle bien défini comme le décrit Henri Lehmann dans son livre Les civilisations précolombiennes.

Image d'illustration (Pixabay)
Image d’illustration (Pixabay)

On aurait pu croire qu’une civilisation ayant vécu de 2600 av J.C à 1520 ap J.C aurait pu être primitive, il n’en est rien. Non seulement, les Mayas étaient d’incroyables bâtisseurs, de grands scientifiques, mais ils avaient aussi organisé leur vie dans les cités suivant une hiérarchie bien établie. Henri Lehmann, dans son bouquin Les civilisations précolombiennes, retrace l’organigramme d’une ville typique maya.

Chaque Etat-ville avait un gouverneur : le halach uinic (le vrai homme). Souvent, le pouvoir se transmettait de père en fils.  C’est lui qui assurait la politique intérieure et extérieure de son Etat et recevait l’impôt. Pourtant, il ne gouvernait pas tout seul. Un conseil d’Etat, composé des principaux chefs et de prêtres, le secondait dans sa tache.

Sous lui se trouvait le batab, autrement dit, un chef local chargé d’assurer la bonne marche du village. Il gérait aussi l’armée et les soldats qui étaient eux-mêmes commandés par le nacom (chef militaire). Élu pour une période de trois ans, il ne mangeait pas de viande et n’avait pas de relations avec les femmes. Enfin les tulipes (petits fonctionnaires) faisaient office de policiers locaux.

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La société aussi était divisée en caste

Outre cet aspect très militaire et juridique, la société elle-même suivait des schémas très précis. Quatre classes coexistaient : les nobles, les prêtres, le peuple et les esclaves.

Ce sont les ahkin (prêtres) qui avaient le plus de prestige et de pouvoir. Leur rôle était très étendu et allait de ceux qui s’occupaient du culte à ceux qui prédisaient l’avenir, les chilanes, ou encore les sacrificateurs appelés nacom.

Le peuple, qui composait la majorité de la population, travaillait dans les champs et construisait les différents bâtiments de la cité. Enfin les esclaves, qui n’avaient aucun droit, étaient le plus souvent composés de prisonniers ou de délinquants.

couverture livre Henri LehmannPour en savoir plus sur la société maya ainsi que sur les autres civilisations précolombiennes, je vous conseille de lire le livre Les civilisations précolombiennes d’Henri Lehmann, paru aux Editions PUF (130 pages, 10 euros.)