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Joya de Cerén est considérée comme la version latino-américaine du site italien de Pompéi. Les Mayas qui habitaient cette ville ont été surpris par une éruption volcanique…

Structure 1 de la cité maya Joya Ceren © Wikimedia/Mariordo
Structure 1 de la cité maya Joya Ceren © Wikimedia/Mariordo

A 35 kilomètres de San Salvador, la capitale du Salvador, se trouve le site archéologique maya de Joya de Cerén. La cité a été découverte en 1976. L’Unesco l’a classée au patrimoine mondial en 1993. Et contrairement à ses voisines Copán ou Tikal, elle a une particularité bien à elle : la ville a été ensevelie après une éruption volcanique. Les cendres du Loma Caldera ont recouvert la cité et la vie qui s’écoulait tranquillement.

Des informations précieuses sur le style de vie maya

C’est l’une des rares villes mayas où l’on a retrouvé des traces de vie quotidienne et pas seulement des temples ou des stèles dédiées à des rois. Une caractéristique qui a permis d’en apprendre plus, notamment sur la nourriture que mangeait les mayas à l’époque. Outre le maïs, les habitants de Joya de Cerén se nourrissaient d’haricots et de yuca. Ils élevaient aussi des animaux. Plusieurs enclos retrouvés sur place l’attestent. Douze structures composent le site. Ils sont restés quasi-intacts depuis tout ce temps, comme s’ils avaient été abandonnés hier. On sait aussi que le chaman de la ville était une femme, précise El Pais, grâce aux objets trouvés sur place.

En novembre 2018, les archéologues ont découvert sur le site une sépulture. Elle date de l’époque classique tardive, soit 600 à 900 ans ap. JC.

Tamazcal (Structure 9) de la cité maya Joya Ceren © Wikimedia/Mariordo
Tamazcal (Structure 9) de la cité maya Joya Ceren © Wikimedia/Mariordo