Tenango, Purepecha… La broderie traditionelle mexicaine s’invite à Paris

Des aiguilles, du fil de couleur, un motif et c’est parti ! Gisela était de passage à Paris dans le cadre du festival de la Fête des Morts, pour animer un atelier de broderie traditionnelle. Nous y étions.

« Vous prenez le fil et vous le divisez en trois. » Gisela montre comment faire. Laure et Pauline, deux amies venues découvrir la broderie traditionnelle mexicaine, s’exécutent. Autour de la table, quinze personnes, de tous âges. Leur point commun ? Venir passer un bon moment, se détendre et surtout, apprendre à broder. La concentration est intense. Dehors, il pleut des cordes. En fond sonore un peu de musique.

La broderie lui permet de « se vider la tête »

Pauline refait sa ligne. L’illustratrice apprécie « de dessiner autrement non pas avec un crayon mais avec un fil. C’est complémentaire et intéressant ». Émilie tente de suivre. Charlotte, elle, commence une tête de mort. Gisela passe derrière chaque participants, corrige, montre comment refaire un point par derrière avec une boucle devant. C’est technique et pourtant accessible à tous. « Ce n’est pas difficile et c’est ouvert aux débutants », souligne celle qui  a commencé quand elle n’était qu’une enfant.

« C’est ma sœur qui m’a appris le point de croix et ensuite ma tante m’a enseigné d’autres points. Je l’ai laissé de côté un moment et après, à cause de mon travail pour lequel je suis devant l’ordinateur, j’ai repris la broderie, pour me vider un peu la tête », nous explique-t-elle. « Maintenant je suis entre le fil et l’ordinateur », ajoute Gisela qui donne des cours un peu partout en France. À Bordeaux où elle réside, mais aussi Angers, ou bien comme en ce mercredi 29 octobre, à Paris.

Au menu de ces deux heures et quelques de cours : quatre points différents allant de la broderie traditionnelle à la broderie moderne. Ceux qui n’ont pas fini leur motif pourront repartir avec le nécessaire pour le terminer chez eux. « Il y a beaucoup de personnes qui commencent de zéro et qui après m’envoient des photosnde leurs travaux. Wouah, tu as dépassé le maître », sourit Gisela.

Plus d’informations sur les réseaux sociaux de Gisela. Instagram : alamexicaine, Page facebook : alamexicaine