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Des géoglyphes ont été découverts en Amazonie, dans trois états du Brésil et au nord de la Bolivie. Les dernières hypothèses des chercheurs : ces sites servaient de lieux de cérémonie.

Géoglyphes en Amazonie (dr)
Géoglyphes en Amazonie (dr)

Au cœur de l’Amazonie, les chercheurs ont mis à jour de nombreux géoglyphes. Ces formes géantes sont creusées dans le sol ou au contraire réalisées en relief en empilant des pierres. Elles se voient souvent du ciel. Les plus connues sont les géoglyphes de Nazca. Une orque, un colibri, mais aussi des lignes droites. Dans le sud du Pérou, la culture Nazca a réalisé de nombreux géoglyphes dans cette région quasi-désertique.

Plus d’un millier de géoglyphes au Brésil

Dans les états d’Acre, de Rondônia, d’Amazonas ainsi qu’au nord de la Bolivie, les chercheurs ont découvert là aussi d’étranges géoglyphes. Ces découvertes ont été rendues possibles à cause de la déforestation. La forêt les cachaient jusque là. Les formes sont plus abstraites que celles de Nazca. Ici, point d’oiseau. Non, la plupart forment des rectangles ou des cercles. Il y en aurait plus d’un millier dans la zone précise Stéphan Rostain dans son livre Amazonie, l’archéologie au féminin. Leur diamètre varie de 60 à 600 mètres et les fossés atteignent 11 mètres de largeur pour 4 mètres de profondeur.

A quoi servaient ces géoglyphes ?

A quoi servaient-ils ? En Bolivie ils servaient très probablement de défenses et de remparts, même si leur fonction a pu évoluer au fil des siècles. Sur les rives de l’Amazone, les chercheurs pensent que les habitants ne restaient pas longtemps au même endroit et étaient plutôt nomades. Ces sites ont pu servir de lieu de rassemblement ou l’on faisait des cérémonies, des rencontres ou des fêtes. Peut-être s’y réunissait-on à des dates précises dans l’année.