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Du 1er au 2 novembre, les mexicains fêtent le Dia de muertos, une tradition issue du syncrétisme.

Défilé de catrinas à l'église Saint-Merri à Paris. Fête des morts 2017 © M.C.
Défilé de catrinas à l’église Saint-Merri à Paris. Fête des morts 2017 © M.C.

La Fête des morts est une tradition mexicaine d’origine pré-hispanique. Elle se déroule du 1er au 2 novembre. A l’origine, il s’agit d’une cérémonie tarasque. Ils étaient convaincus que les morts vivaient dans un monde parallèle et revenaient sur terre un jour par an. A cette occasion, ils leur préparaient une grande fête. Après l’arrivée des Espagnols, cette fête a été transposée dans le calendrier à la Toussaint.

Les Mexicains se rendent au cimetière et décorent les tombes de fleurs orange appelées zemaxuchitl. Des offrandes sont préparées à l’avance et déposées sur les tombes. Tamales, fruits mais aussi pan de muerto, une pâtisserie confectionnée spécialement dans le cadre de cette fête sont utilisés. Ils passent la nuit près de la tombe de leurs proches et leur racontent l’année écoulée.

Une fête aussi à Paris

A Paris, un collectif organise tous les ans la Fête des morts et propose un peu de retranscrire l’ambiance du Mexique en France. Malgré la crise du coronavirus, la 18e édition aura bien lieu. Malheureusement, il n’y aura pas de défilé de Catrinas et de concert en l’église Saint Merry comme les années précédentes. Mais un concours de Catrinas est organisé durant le brunch du dimanche. La Catrina est devenue une figure incontournable de la Fête des morts mexicaine. Pourtant ce personnage représenté par un squelette de femme a une origine toute autre. On doit sa notoriété à une peinture de Diego Rivera.

El Dia de muertos est inscrit sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité de l’UNESCO.